Comment est perçu l’art en France ?

Pierre-Antoine M.

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L'art en France

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Notre pays a une longue culture d’art, et s’il n’était pas l’initiateur du mouvement de la renaissance, il en est vite devenu l’un des pôles importants après l’Italie. Nous avons donné de grands noms d’artistes au monde, mais que nous reste-t-il aujourd’hui ? Quelle est notre perception actuelle de l’art ? La réponse à cette question est difficile, et c’est pourtant à cet exercice que nous nous livrons dans ce bref dossier.

L'art en France

Perception de l’art, une question culturelle

L’art n’est pas perceptible par tout le monde. Il faut comme une initiation, une intuition ou une sensibilité poétique, une capacité d’émotion qui n’est pas forcément commune au XXIe siècle.

De même, la surenchère active autour des pièces d’art fait de l’art un domaine de joutes pour collectionneurs enrichis. Le paradoxe sera au niveau macroéconomique, où le poids du marché de l’art à l’échelle mondiale est aussi important que celui des jeux vidéos. Pourtant, il se concentre seulement dans les mains de quelques-uns, collectionneurs milliardaires qui achètent non pas une oeuvre d’art, mais les noms. Il s’agit beaucoup plus pour eux de posséder du Picasso, l’œuvre rare de tel artiste de renom. La France, dans ce jeu de collectionneurs, n’a plus le rôle primordial qu’elle avait joué dans les années 1960 où elle détenait 60% de la part du marché des arts. Mais, qu’en est-il de l’art contemporain ?

Une réceptivité toujours aussi grande en France pour l’art

Il existe pourtant un véritable paradoxe avec l’engouement que l’art continue de générer. Il n’est pas seulement, comme on pourrait croire, une simple affaire de collectionneurs. Il existe encore un véritable intérêt en France pour l’art. La preuve est que beaucoup de villes utilisent l’art aujourd’hui pour augmenter leur attractivité et redynamiser leur tourisme. Et selon une étude menée par Atout France, c’est une initiative qui tient bien sa promesse. Désormais, l’art n’est plus seulement réservé à des galeries et expositions. Aujourd’hui, des sites historiques, des endroits désirant attirer des visiteurs utilisent un nouvel argument pour convaincre les touristes : l’art. C’est par exemple le cas de Chaumont qui utilise l’art pour augmenter les visites. Il s’agit là d’une expérience qui a bien marché. C’est d’ailleurs ce que confirme la directrice du site : « La clef du succès de Chaumont, c’est la juxtaposition du végétal et de l’art contemporain « . Autant dire que l’art a redonné vie au centre.

Françoise Livinec

L’étape suivante, qui sera celle d’une plus grande audace, est la transformation de certains lieux en cadres d’exposition-vente d’œuvres d’art. On peut citer par exemple le centre créé par Françoise Livinec à Huelgoat dans le Finistère. Cette ancienne galeriste de la rue de Penthièvre et de l’avenue Matignon a effectué le rachat en 2009 de l’école des filles de Huelgoat pour en faire un centre d’art. Bien que le centre soit très éloigné de Paris et des villes métropolitaines, il accueille au moins 10000 visites chaque été.

L’art est donc toujours d’un vif intérêt pour les français qui y trouvent une raison suffisante pour faire un voyage touristique.

Pierre-Antoine M.

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