Désormais armées du BTS Diététique (Brevet de Technicien Supérieur), nos nouvelles diététiciennes se doivent de choisir parmi une multitude de facettes qu’offre ce merveilleux métier !
Sommaire
- Diététicienne : que faire du BTS ?
- 1. Exercer à l’hôpital
- 2. Exercer en maisons de retraite
- 3. Exercer dans les écoles
- 4. Exercer dans les maternités
- 5. Exercer dans les structures de prise en charge de l’obésité
- 6. Exercer dans les structures de prise en charge du diabète
- 7. Exercer dans les centres de rééducation
- 8. Exercer dans les entreprises
- 9. Exercer au sein d’une structure de soins de suite : la Nutrition Entérale À Domicile (NEAD)
- 10. Exercer dans une structure sportive
- 11. Exercer en libéral / en cabinet (seule ou en maison médicale) / au domicile des patients
- 12. S’associer aux mutuelles
- 13. Donner des conférences
- 14. Devenir formatrice
- 15. Devenir coach
Diététicienne : que faire du BTS ?
1. Exercer à l’hôpital
- En service
En intégrant un Centre Hospitalier, la diététicienne se rendra, d’un point de vue nutritionnel, responsable des patients d’un service hospitalier, sous réserve d’une prescription médicale. Elle aura en charge l’éducation du malade en lien avec sa pathologie. Elle servira également de relais pour les organismes de soins à domicile, lorsque la pathologie du patient le nécessite.
- Au self
Il arrive que la diététicienne préfère se spécialiser en hygiène alimentaire et rejoigne alors l’équipe du centre culinaire de l’hôpital.
2. Exercer en maisons de retraite
Les fonctions de la diététicienne seront ici un peu différentes de celles exigées en Centre Hospitalier : la personne âgée, parfois mourante, n’a pas comme exigence sa remise en forme en vue de sa sortie de l’institution. Son besoin tourne autour du maintien de son autonomie autant que faire se peut, du plaisir culinaire accentué de saveurs d’antan, et son médecin tente essentiellement de lui éviter un état de dénutrition, très courant chez la personne âgée.
Exercer en maison de retraite décuple le plaisir de vivre, et, contrairement aux croyances, cette institution est moins souvent un lieu de pleurs qu’un lieu de rires et sourires !
3. Exercer dans les écoles
Éduquer vos petits et grands passe aussi par la nutrition, et la diététicienne reprendra volontiers son sac d’écolière pour montrer à vos enfants comment manger sainement.
Pas de soupe à la grimace ! La spécialiste de l’éducation alimentaire saura donner à votre progéniture le goût des plaisirs de la table, tout en lui servant l’équilibre nutritionnel dont elle a besoin.
4. Exercer dans les maternités
Quelle passionnante double facette du métier de diététicienne : s’occuper de maman et de son bébé !
En choisissant cette voie, elle aidera la mère à adopter les bons réflexes diététiques pour elle et son bébé.
Pourtant, il arrivera parfois qu’elle rencontre des patientes souffrant d’une ou plusieurs pathologies (comme le diabète, pour ne citer que lui), l’incitant à revoir ses cours théoriques les plus pointus.
Même dans les moments d’apparence légère, sa vigilance est de mise et ses connaissances médicales doivent rester à jour.
5. Exercer dans les structures de prise en charge de l’obésité
Développées dans toute la France, les structures de prise en charge de l’obésité ne peuvent se passer de diététicienne. Son rôle consistera ici à suivre le patient, du lever au coucher, par le biais de bilans, de conseils, d’explications, de précisions, de nombreux encouragements, et par la confection de menus respectant à la lettre les grands principes d’une diététique parfaite.
Selon les centres, l’enfant ou l’adulte partagera avec toute l’équipe un moment intense de sa vie, lui laissant alors des souvenirs inoubliables.
6. Exercer dans les structures de prise en charge du diabète
Pathologie en voie de développement, le diabète nécessite systématiquement une prise en charge par une diététicienne.
Si elle choisit de faire partie d’une de ces structures, cette spécialiste de la nutrition aura l’occasion de vivre l’évolution permanente des technologies dédiées à cette pathologie.
Loin d’exercer dans la monotonie, la professionnelle saura ici se confronter au diabète de type 1 comme de type 2, aux capacités d’adaptation différentes d’un patient à l’autre, et aura la liberté de créer des ateliers d’apprentissage multiples et variés.
7. Exercer dans les centres de rééducation
Autre facette du métier de diététicienne : l’exercice de ses fonctions auprès de personnes, dont le handicap récent, ne permet pas une alimentation autonome. Son rôle tiendra compte des difficultés de mobilisation, de mastication, de déglutition, de digestion.
Bien entendu, la nouvelle diplômée garde déjà constamment un œil sur l’équilibre alimentaire et le plaisir du goût !
8. Exercer dans les entreprises
Sortir du milieu strictement médical peut être une option intéressante.
Détrompez-vous, il ne s’agit pas ici de gérer l’alimentation des employés, mais plutôt de participer à de multiples actions tournant autour d’un produit alimentaire.
La diététicienne peut alors être en charge de l’hygiène d’un mets, de sa composition, de son apparence, de son goût, ou tout autre aspect. Elle va jusqu’à participer à la réflexion sur le coût du produit et, par répercussion, sur le choix des ingrédients entrant dans sa composition.
9. Exercer au sein d’une structure de soins de suite : la Nutrition Entérale À Domicile (NEAD)
Cette branche du métier est très spécialisée : la professionnelle devra avoir un bon niveau et de solides connaissances médicales pour épauler à distance le médecin et les infirmières en charge de ce type de patients.
Il s’agit ici de gérer la nutrition entérale (alimentation administrée directement par les intestins) de patients dont une alimentation normale ne peut pas être envisagée. Elle s’effectue donc à l’aide de sondes et de poches remplies de produits alimentaires élaborés pour nourrir et surtout éviter ou contrer la dénutrition du malade.
La diététicienne saura choisir le bon produit et calculer les apports nécessaires à la personne dont tous les soins se déroulent désormais à domicile.
10. Exercer dans une structure sportive
Le monde du sport est activement dépendant des nutritionnistes.
Les sportifs se soucient sérieusement des répercussions d’erreurs alimentaires sur leurs résultats et préfèrent s’entourer de spécialistes.
Cette fois-ci, la diététicienne ne rencontrera pas de personnes malades et s’appliquera uniquement à participer à la performance sportive, à son échelle.
11. Exercer en libéral / en cabinet (seule ou en maison médicale) / au domicile des patients
Le choix est large !
La diététicienne pourra, dès l’obtention de son diplôme, s’inscrire au répertoire ADELI (répertoire de référencement du personnel de santé), choisir un statut et se lancer dans une carrière en libéral. Toutefois, aux vues des faibles remboursements des consultations par les mutuelles (et rien par la sécurité sociale ! ), elle devra s’armer de patience avant de pouvoir remplir son agenda.
12. S’associer aux mutuelles
Certaines mutuelles tentent de se démarquer et offrent des suivis pluridisciplinaires à leurs clients. En se présentant à ces fidèles partenaires, la diététicienne pourra se voir proposer des patients pour une série de trois consultations renouvelables si besoin.
13. Donner des conférences
Ces mêmes mutuelles peuvent également proposer à leur réseau de diététiciennes d’organiser des conférences ou des salons sur divers thèmes.
La diététicienne devra ici se prendre totalement en main et user de toute son imagination pour rendre attractif un domaine qui, pour beaucoup, possède encore le goût de la restriction.
Si elle sait se vendre, cette professionnelle aux multiples facettes pourra étendre cette activité vers divers organismes, mairies, ou autres organisations.
14. Devenir formatrice
Quel bonheur de transmettre son savoir après l’avoir manipulé dans tous les sens et autour de tous les domaines possibles !
Cette spécialité nécessitera tout de même d’avoir déjà exercé trois années durant.
Il sera toutefois possible de donner des cours particuliers à domicile, dans le cadre privé, ce qui permettra à la diététicienne de tester ses dons de pédagogue.
15. Devenir coach
Le terme de « coach » ayant échappé à la législation, chacun peut s’adonner librement à cette activité. Le tarif élevé de cette prestation nécessite tout de même la proximité avec les milieux les plus aisés, au moins d’un point de vue géographique. À vous ensuite d’être la coach la plus convaincante face à la concurrence !
- Chien et chat : comment gérer la santé de votre animal de compagnie ? - 10 novembre 2023
- Quelles sont les étapes les plus importantes pour créer une société ? - 2 octobre 2023
- Startup : comment se faire accompagner ? - 7 septembre 2023