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Une réouverture sous fond de polémique chez Ikéa
L’enseigne suédoise vient d’annoncer la réouverture prochaine de ses portes, au lundi 25 mai. Les révélations récentes à l’encontre du groupe et relatives au fichage des employés testés en CDD rendent toutefois le climat tendu. Ces pratiques peu éthiques de l’entreprise s’étaient déroulées en 2012.
C’est dans ce contexte que la réunion tenue ce vendredi entre la direction du magasin Ikéa de Villiers-sur-Marne et les syndicats s’est déroulée sous une ambiance qualifiée « d’explosive ». En effet, l’article paru ce mercredi dans le « Canard enchaîné » a quelque peu avivé les tensions au sein du magasin comptant près de 400 personnes. Le parquet de Versailles a confirmé l’information ce vendredi et les cadres dirigeants concernés ont été renvoyé en correctionnel. Au total, 15 personnes sont concernées par l’affaire datant de la période entre 2009 et 2012, parmi lesquels on compte aussi quelques policiers.
C’est donc avec la participation des forces de l’ordre que l’enseigne aurait potentiellement instauré un système de surveillance de quelques-uns de ses salariés. Les profils concernés par cette surveillance sont majoritairement ceux exerçant ou ayant exercé une activité syndicale. Aussi, certains clients en conflits avec l’enseigne auraient également eu le droit au même constat, à savoir une surveillance poussée et conduisant à une collecte d’information afin de les discréditer. Concrètement, il pouvait s’agir de collecte d’informations sur leurs antécédents judiciaires, leur situation financière ou autres habitudes de travail tel qu’une non-disponibilité les week-ends. Pour ce faire, Ikea n’aurait pas hésité à passer contrat avec certains policiers pour avoir accès au STIC (système de traitement des infractions constatées).
L’ouverture du magasin est néanmoins maintenue au lundi 25 mai.
Réouverture du tourisme en Espagne à partir de juillet
L’Espagne vient de déclarer que les touristes seront bientôt les bienvenus sur le territoire, à partir de juillet. En effet, selon le premier ministre, l’état espagnol pourra « garantir que les touristes ne prendront pas de risques et qu’ils ne représenteront pas non plus de risques pour le pays ».
Rappelons que le secteur du tourisme représente plus de 12% du PIB espagnol. Après avoir fermé l’ensemble des commerces depuis le mois de mars, le pays a comptabilisé plus d’un million de perte d’emploi et la Banque d’Espagne évalue le recul du PIB national à près de 12%. Le secteur du tourisme est donc stratégique pour relancer l’économie. C’est pourquoi l’état fait tout pour assurer que cette activité clé reprenne durant cet été afin de limiter au maximum la récession économique.
Cette décision fut prise à la suite de l’évolution encourageante de l’épidémie. En effet, la situation actuelle progresse de jour en jour avec un nombre de personnes hospitalisées et en réanimation en constante diminution depuis quelques semaines. Au total, selon les derniers bilans du ministère de la santé, plus de 28 000 personnes sont décédées du COVID-19 en Espagne.