Se lancer dans l’aventure entrepreneuriale

Pierre-Antoine M.

Publié le

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Après plusieurs années à travailler dans des entreprises en tant que salariés, de nombreuses personnes commencent à ne plus supporter les rapports hiérarchiques. Il faut reconnaître que dans certaines circonstances on a plutôt l’impression de devoir subir les humeurs des autres plutôt que de suivre leurs instructions. De plus les grosses structures ont parfois du mal à donner leur chance à ceux de leurs collaborateurs qui veulent progresser, prendre des responsabilités et tout simplement faire évoluer leurs carrières. Pour ceux-là il ne reste qu’une solution : devenir indépendants, afin d’avoir la liberté de prendre leur essor professionnel à leur façon.

Comment devient-on auto-entrepreneur ?

En 2008 les instances politiques françaises ont décidé de permettre à tous ceux qui souhaitaient se lancer dans l’aventure entrepreneuriale de créer une entreprise individuelle de la façon la plus rapide possible. L’idée était de simplifier au maximum les démarches administratives de ces professionnels désireux de devenir indépendants et de développer leurs idées seuls, sans autre structure que la leur propre. Le système de l’auto-entreprise était né. Il a rapidement connu un très grand succès auprès de professionnels de tous les secteurs d’activités, du bâtiment à la rédaction pour le web, en passant par la maréchalerie ou encore le tourisme. Pour devenir un auto-entrepreneur, il suffisait de se connecter à internet et de remplir des formulaires pour s’enregistrer en fonction de son code NAP dédié et pour demander un numéro de SIRET, que l’INSEE se chargeait d’envoyer dans les meilleurs délais.

La micro-entreprise aujourd’hui

Désormais la terminologie a changé et l’on parle de micro-entreprise. Certaines dispositions ont elles aussi évolué, en particulier pour ce qui concerne le plafond de chiffre d’affaire maximal autorisé. Pourtant l’auto-entreprise est toujours exemptée de payer la TVA, de façon à alléger sa comptabilité. C’est plutôt une bonne chose pour l’entrepreneur individuel, dont la comptabilité n’est pas le métier et qui, par essence, n’est pas destiné à embaucher quelqu’un qui la fasse en interne. Le fait de minimiser les démarches administratives et de simplifier les déclarations comme le paiement des charges qui sont chronophages a permis à ces professionnels désireux de développer leurs propres affaires de se lancer et de se maintenir sur la durée. Décriée à ses débuts, la micro-entreprise a aujourd’hui convaincu de son bien-fondé.

La véritable liberté d’entreprendre

Dans un monde économique où les anglo-saxons font figure de leaders mondiaux, il fallait que les pays latins comme la France puissent rester des partenaires fiables, mais aussi des moteurs dans leurs domaines de prédilection. La souplesse à la fois de la création de la société et de la gestion des taxes professionnelles et autres déclarations d’activités est certainement ce qui donne aujourd’hui encore une dynamique à la création d’entreprises en France par le biais de ce dispositif. Plus d’une décennie après sa création, celui-ci continue de permettre à gens qui n’ont plus envie de donner leur force de travail à d’autres de se reconvertir et d’apporter leur pierre à l’édifice de la dynamique économique dont rêvent tant les dirigeants qui se succèdent. Ceux qui n’ont en ligne de mire que la réduction des déficits publics et l’essor de l’économie française en sont donc eux aussi satisfaits.

Pierre-Antoine M.

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