EDF risque d’énormes pertes suite à la baisse de sa production électrique en 2022

Geoffrey

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Électricité de France (EDF), une entreprise européenne très connue en tant que producteur et fournisseur d’énergie électrique, connait une grosse perte actuellement. En effet, cette entreprise est détenue à plus de 80 % par le gouvernement français et pourtant elle est la première société qui contrôle l’énergie électrique en France, voire dans tout le pays européen.

Le grand fournisseur d’énergie électrique EDF a réexaminé ses implications financières suite à une baisse de production d’électricité de l’année 2022. Il l’évalue actuellement à un montant de 32 milliards d’euros, car certains réacteurs sont indisponibles, ce qui oblige le groupe à vendre les énergies (gaz et électricité) à bas prix. De nouvelles révisions à la baisse sont possibles, car les effets de la crise énergétique des dernières semaines sont encore à étudier. En effet, c’est dans cette situation particulièrement sombre que le nouveau PDG de l’EDF, Luc Rémont, doit réagir. Selon les dernières nouvelles, il semble que le gouvernement français espère entrer en fonction à la moitié du mois de novembre.

Groupe EDF : l’analyse de l’entreprise

Selon les dernières actualités, cette année 2022, il faut croire que l’Électricité de France (EDF) se dirige vers d’énormes pertes. Dans ce secteur, les agents français qui travaillent dans le domaine énergétique ont été accablés par les détails suivants :

  • Indisponibilité de près de la moitié des 56 réacteurs dans les centrales du parc nucléaire ;
  • Arrêts programmés pour les maintenances des nucléaires ;
  • Problèmes de corrosion suspectés ou avérés ;
  • Obligation de vendre à bas prix l’essentiel de la production d’énergie nucléaire.

Selon l’Électricité de France (EDF), durant les 9 premiers mois de cette année, la production d’énergie nucléaire en France s’établit à 209,2 TWh, voire 59 TWh de moins par rapport à la même période de l’année précédente. En effet, EDF a calculé une réduction de la production des énergies au profit avant intérêts « sur la base d’estimations de la production d’énergie nucléaire française dans le bas de la fourchette de 280-300 TWh au 7 octobre 2022 et des prix à terme en 2022 ». L’entreprise estime également l’impact des impôts, des dépréciations et des amortissements (EBITDA) à un montant de 32 milliards d’euros.

Les prévisions pour cette année ont été régulièrement revues à la baisse, passant de 18,5 milliards d’euros en début d’année à un montant de 24 milliards d’euros en juillet et encore 29 milliards d’euros en septembre. Le fournisseur d’électricité en France (EDF) a précisé qu’elle pourrait également s’aggraver en raison de la crise énergétique récente, dont l’impact est à l’étude.

Groupe EDF : baisse de la production de l’énergie électrique

On peut dire que la situation financière du Groupe EDF a été pesée par la baisse de la production d’électricité, qui est tombée à un niveau historiquement bas.

Centrale nucléaire EDF

Le fournisseur d’électricité en France (EDF) a également précisé que la production d’énergie nucléaire française sur les neuf premiers mois de cette année est de 209,2 TWh, soit 59 TWh de moins que celle de l’année 2021 à la même période.

Ainsi, l’entreprise EDF ne pouvait guère compter sur le barrage, car par rapport à l’année précédente (2021), la production des énergies (gaz et électricité) sur les neuf mois était de 24,9 TWh, soit une baisse de 8,6 TWh. En effet, il s’agit d’une capacité historiquement faible et du résultat de la baisse des niveaux d’eau dans le réservoir liée à la sécheresse. Dans les centrales électriques, la crise d’électricité qui a duré des semaines a également exacerbé et favorisé la baisse de la production de l’énergie nucléaire.

Groupe EDF : le chiffre d’affaires augmente

Comme ce fournisseur d’électricité français est détenu à 84 % par le gouvernement, il semble que le Groupe EDF sera bientôt complètement renationalisé. Le Groupe EDF voit également son chiffre d’affaires augmenter de 78 % à un montant de 101,5 milliards d’euros en neuf mois contre 57 milliards d’euros par rapport à la même période en 2021. En effet, déjà au second semestre, le fournisseur d’électricité a enregistré une forte augmentation de son chiffre d’affaires, voire + 67,2 % à 66 262 millions d’euros du fait de la flambée des prix de l’électricité et du gaz dans le pays.

En 12 mois, l’entreprise a également dévoilé un ajout net de 939 000 nouveaux contrats énergétiques (gaz et électricité). En effet, les prospects sont attirés par les tarifs réglementés dans des circonstances difficiles, affectant les fournisseurs d’énergie (gaz et électricité) alternatifs face à la hausse des prix sur le marché. En revanche, l’effectif des clients en hausse et la grande quantité d’énergies (gaz et électricité) vendues ne signifient pas que l’entreprise EDF a plus de bénéfices. Selon l’électricien de l’entreprise, l’effectif des clients en hausse ne présente pas toujours une bonne nouvelle, car ceci peut avoir un impact désagréable sur la rentabilité du marché.

Ainsi, le nouveau PDG, Luc Rémont, doit réagir coûte que coûte face à cette situation particulièrement sombre. En pleine crise énergétique, le nouveau PDG du groupe doit à tout prix être à la hauteur de redémarrer assez de réacteurs pour que la consommation d’énergie (gaz et électricité) de l’hiver prochain redevienne stable. En outre, conformément aux ambitions du gouvernement français, il semble que le nouveau PDG de l’entreprise ferait mieux de concevoir 6 nouveaux réacteurs nucléaires.

Geoffrey

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