Voici comment investir 100 000 € intelligemment en 2024 (avec un risque faible et un rendement correcte)

Khaled D

Publié le

investir 100000 euros

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Placer 100 000 € en 2024 peut sembler une tâche ardue avec les nombreuses options disponibles sur le marché financier. Cet article explore diverses pistes d’investissement qui promettent de bons rendements tout en tenant compte des risques et de la fiscalité avantageuse. Que ce soit l’immobilier, les marchés financiers ou encore les livrets d’épargne, il existe plusieurs stratégies à envisager.

Investir dans l’immobilier

L’immobilier reste une valeur sûre pour ceux qui cherchent des investissements stables avec des risques réduits. En 2024, plusieurs options s’offrent à vous, que ce soit par l’achat de biens locatifs ou via des sociétés civiles de placement immobilier (SCPI).

Achat de biens locatifs

Acquérir un bien locatif permet non seulement de générer des revenus passifs mais aussi de bénéficier de certaines exonérations fiscales. Par exemple, en investissant dans une petite maison de campagne à 100 000 €, vous pouvez espérer un rendement annuel brut de 5 % à 7 %, soit entre 5000 € et 7000 € par an.

Toutefois, il faut prendre en compte les frais d’entretien et les éventuelles périodes de vacance locative.

SCPI : société civile de placement immobilier

Les SCPI offrent une façon simplifiée et diversifiée d’investir dans l’immobilier sans avoir à gérer individuellement les biens. Avec 100 000 €, on peut acheter des parts dans plusieurs SCPI, diluant ainsi les risques. Le rendement moyen des SCPI se situe autour de 4 % à 6 % par an.

De plus, ces investissements bénéficient souvent d’une fiscalité avantageuse, notamment grâce au dispositif de déficit foncier.

Les marchés financiers

Les marchés financiers sont une autre option intéressante. Bien qu’ils soient associés à davantage de volatilité et de risques, ils peuvent offrir des rendements substantiels si l’on sait où investir et comment diversifier son portefeuille.

Actions individuelles

Investir directement dans des actions individuelles est accessible dès 100 000 €. Il est cependant conseillé de répartir cette somme entre différentes entreprises et secteurs pour minimiser les risques. Par exemple, une répartition égale entre cinq actions de grandes entreprises pourrait ressembler à ceci :

  • 20 % dans les technologies (ex  : sociétés informatiques)
  • 20 % dans la santé (ex  : entreprises pharmaceutiques)
  • 20 % dans les services aux consommateurs (ex  : détaillants en ligne)
  • 20 % dans les énergies propres (ex  : sociétés d’énergie renouvelable)
  • 20 % dans les finances (ex  : banques)
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Fonds communs de placement

Pour ceux qui préfèrent confier leurs investissements à des professionnels, les fonds communs de placement sont une bonne alternative. Les fonds équilibrés permettant une bonne diversification entre actions et obligations peuvent générer des rendements annuels compris entre 3 % et 8 %.

De plus, certains fonds imposent des frais de gestion faibles, améliorant ainsi le bénéfice net des investisseurs.

L’assurance vie

L’assurance vie est une solution populaire pour des placements à moyen et long terme, offrant à la fois flexibilité et avantages fiscaux. Elle permet d’investir dans différents types de supports tels que des fonds en euros garantis ou des unités de compte investies sur les marchés financiers.

Fonds en euros

Les fonds en euros sont attractifs car ils garantissent le capital investi. Cela signifie que, même en cas de fluctuations du marché, le montant placé est sécurisé. En 2024, les rendements de ces fonds devraient se situer autour de 2 % à 3 %, ce qui reste intéressant pour un placement à faible risque.

Unités de compte

Pour obtenir des rendements potentiellement plus élevés, les unités de compte investies sur les marchés financiers sont une option. Ces investissements permettent de capter la croissance économique mais comportent également davantage de risques.

Un portefeuille bien géré pourrait générer des rendements compris entre 4 % et 10 % par an. Toutefois, il est vital de diversifier ses unités de compte pour limiter les pertes éventuelles.

Les livrets d’épargne

Bien que traditionnellement moins rentables, les livrets d’épargne restent une option simple et liquide pour placer son argent. Ils peuvent constituer une partie sécurisée et immédiatement disponible d’un portefeuille d’investissement.

Livret A et LDDS

Le Livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) sont limités en termes de montant maximum déposable mais ils proposent une sécurité maximale avec des taux fixés par l’État. En 2024, le taux devrait rester stable à 3 %

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Livret jeune

Pour les jeunes entre 12 et 25 ans, le livret jeune offre des conditions avantageuses avec des taux pouvant atteindre jusqu’à 3 % à 4,5 %. Cependant, le plafond de dépôt étant limité, cela ne constitue pas une solution pour investir la totalité des 100 000 €.

Constituer un portefeuille diversifié

La clé d’un bon investissement réside dans la diversification afin de maximiser les rendements et réduire les risques. Voici un exemple de répartition possible pour un portefeuille de 100000 € :

  • 40 % en immobilier (biens locatifs ou SCPI)
  • 30 % en actions ou fonds communs de placement
  • 20 % en assurance vie (répartition entre fonds en euros et unités de compte)
  • 10 % dans des livrets d’épargne sécurisés (Livret A, LDDS)

Cette stratégie donne un équilibre entre sécurité et rendement potentiel. L’immobilier et les livrets d’épargne apportent une base solide et stable, tandis que les actions et l’assurance vie offrent des perspectives de croissance attrayantes.

Consulter un conseiller financier

Il est toujours judicieux de consulter un conseiller financier avant de prendre des décisions d’investissement majeures. Un professionnel pourra aider à optimiser la répartition des placements selon vos objectifs personnels et votre tolérance au risque, tout en vous guidant vers les solutions fiscales les plus adaptées.

La stratégie gagnante de Max-Hervé George : vendre pour mieux rebondir

Première règle pour optimiser 100 000 euros : bien choisir ses placements. Deuxième règle, beaucoup moins évidente : savoir quand s’en séparer. Car entre nous, combien d’investisseurs ratent des plus-values faramineuses simplement parce qu’ils s’accrochent trop longtemps à leurs positions ? Les études le prouvent, les investisseurs particuliers cèdent leurs actifs qui montent par peur du retournement, mais conservent ceux qui plongent en espérant un miracle. L’exact opposé de ce qu’il faudrait faire.

L’actualité immobilière nous a récemment offert un cas d’école fascinant. En octobre 2023, Max-Hervé George a en effet cédé ses parts d’Ultima Capital après onze années de développement. Il a ainsi fait une plus-value estimée entre 400 et 500 millions d’euros, selon les dernières valorisations Bloomberg. Pas par nécessité financière, plutôt par flair du timing parfait dans un marché de l’ultra-luxe qui affichait des taux d’occupation record post-Covid.

Quand on sait qu’il avait démarré en 2012 avec le rachat d’un vieil hôtel de Gstaad transformé en palace ultra-luxueux facturé jusqu’à 250 000 francs la semaine, on mesure l’ampleur du parcours de cet entrepreneur. Son secret ? Ne jamais acheter un bien à plus de 60 % de sa valeur réelle, puis créer de la rareté artificielle en ciblant une clientèle ultra-fortunée en quête d’exclusivité. Il s’agit là d’une stratégie de yield management inversé, avec moins de volume, mais des marges stratosphériques.

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Mais voilà où l’histoire devient vraiment instructive : plutôt que de se reposer sur ses lauriers ou de diversifier son portefeuille dans l’immobilier classique, Max-Hervé George a aussitôt réinvesti dans un projet autrement plus ambitieux. Le momentum, ça se cultive !

La suite logique : Icona Capital rencontre Stoneweg

Sa nouvelle société londonienne Icona Capital vient de fusionner avec le géant suisse Stoneweg. Ensemble, ils forment SWI Group, avec 10 milliards d’euros d’actifs, 350 collaborateurs et 26 bureaux répartis sur trois continents. L’opération s’accompagne du rachat stratégique de la plateforme européenne de Cromwell Property pour 280 millions, incluant une participation de 27,8% dans le Cromwell European REIT coté à Singapour.

Même si les chiffres appartiennent à un autre niveau, vous pouvez bien entendu vous inspirer de cette diversification pour votre propose investissement de 100 000 euros. Loin de cantonner ses activités à l’hôtellerie de luxe, Max-Hervé George a créé une plateforme hybride, avec Stoneweg Real Assets pour l’immobilier traditionnel (bureaux durables, logistique, infrastructures numériques) et Icona Alternatives pour les marchés privés, le capital-investissement et même les secteurs du sport et du divertissement. Deux pôles complémentaires qui se nourrissent mutuellement selon les cycles économiques.

La leçon pour votre portefeuille ? Pensez corrélation inverse et arbitrage géographique. Quand l’immobilier résidentiel français flanche, les data centers européens ou les entrepôts logistiques nord-américains peuvent compenser. Max-Hervé George l’a compris : diversifier ne signifie pas éparpiller, mais orchestrer des actifs qui réagissent différemment aux mêmes stimuli économiques. Avec SWI Group présent sur trois continents, il peut désormais jouer sur les décalages de cycles entre l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie. Inspirant, non ?

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