Une Société Civile de Placement Immobilier (SCPI) peut présenter plusieurs avantages. L’un des plus grands atouts de ce type d’investissement est son accessibilité, c’est-à-dire la possibilité de faire un placement immobilier sans être contraint de détenir une grosse somme d’argent. Aujourd’hui, selon l’Autorité des Marchés Financiers (AMF), le nombre de SCPI existant en France est évalué à un peu plus de 200. Les SCPI attirent de plus en plus d’épargnants, et pour y investir et en profiter pleinement, il y a des erreurs courantes à ne pas faire.
Ne pas vérifier les coûts intégrés
En fait, l’investissement dans une SCPI engage des coûts dont il faut absolument prendre connaissance. Il s’agit notamment des coûts liés à la souscription et à la gestion. Ce point ne peut être négligé puisque la prise en compte des coûts lors du choix d’investissement influe sur le rendement. Les frais de souscription sont payés au moment de l’achat des parts et sont calculés sur la base du montant investi. Les frais de gestion, quant à eux, sont prélevés sur les revenus locatifs. Ils servent de rémunération pour la SCPI.
Ne pas faire un bilan du patrimoine immobilier
Il est important de consulter le bilan patrimonial immobilier avant de faire un investissement. Ce bilan comprend des éléments liés à la situation professionnelle, familiale et fiscale. Il est réalisé afin que vous puissiez déterminer le placement qui correspond le mieux à vos objectifs. Nombreuses sont les sociétés civiles de placement immobilier qui mettent des experts à la disposition des potentiels investisseurs pour monter ce bilan. Ils peuvent procéder à son analyse et orienter vers le meilleur placement à effectuer.
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Investir dans une SCPI qui a un taux d’occupation inférieur à 80 %
Le taux d’occupation est en effet un élément majeur du rendement d’un investissement en SCPI. Le rendement de ce genre de placement dépend des montants que les locataires versent au gestionnaire. Le seuil critique de ce taux est de 80 %. Plus le taux d’occupation est élevé, plus le revenu locatif l’est également. Il est important de noter qu’une société de gestion qui affiche un taux inférieur à 80 % sur une longue durée est susceptible de subir des problèmes financiers.
Investir dans une SCPI où le délai de carence est long
Au moment de la souscription, le gestionnaire impose un délai de carence. Il s’agit, en effet, du temps d’attente pour obtenir les premiers revenus locatifs. Il est également appelé « délai de jouissance ». Il est évident que plus il sera long, plus l’investissement prendra du temps pour apporter ses fruits. De manière générale, ce délai dure entre 3 à 6 mois. En moyenne, les SCPI imposent un délai de carence de 4 mois.
Ne pas diversifier son investissement
Il est possible de diversifier les investissements dans une SCPI. C’est une manière astucieuse d’optimiser ses gains. La diversification consiste à fractionner le portefeuille afin de faire des placements dans diverses SCPI. Cela minimise les risques de pertes dans le cas où une SCPI serait sujette à des problèmes comme la dévalorisation des actifs.
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